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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 05:59
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 00:00

 

  

 

 

                        Du Haut-Var, en passant par la Haute-Tinée, la vésubie, la Roya-Bévéra jusqu’à Nice, la chaîne frontalière des Alpes-Maritimes recèle un nombre impressionnant de fortifications insolites de toutes tailles et de toutes  natures .  

                        Si beaucoup ont été épargnées par les combats de la dernière guerre, depuis, l’abandon et le temps ont produit leurs effets. La nature reprend aujourd’hui peu à peu tous ses droits; Elle n’a pourtant pas encore effacé toutes traces de ces bâtisses. Le randonneur peut en rencontrer encore ici et là au hasard de ses balades. Mais elles constituent en général une richesse plutôt méconnue ou ignorée des touristes.

                         Mais pourquoi vouer un attrait particulier à ces édifices d’un autre temps ?   

Certainement parcequ’ils s’intègrent dans des lieux chargés d’histoire, parcequ’ils ont été les témoins du quotidien d’hommes et de drames et aussi parcequ’ils génèrent une force et une ambiance mystérieuse et énigmatique. N’est-ce pas aussi une façon de redécouvrir, de réinventer le mythe de l’explorateur et de l’aventurier que de pénétrer à l’intérieur de ces lieux désertés ? Une façon de faire travailler l’imaginaire en essayant de comprendre ce qui s’y est joué voilà plusieurs décennies.. D’ailleurs, ce genre de « tourisme » ne s’apparente t-il pas à une vrai chasse au trésor ?.  

  Partir à la rencontre d’une fortification suppose la réalisation de plusieurs étapes :   

- la localisation de l’ouvrage : elle peut être facilitée si l’ouvrage est mentionné sur les cartes IGN. Il restera alors à trouver la voie d’accès la plus adaptée (chose qui n’est pas forcément simple selon le cadre dans lequel on évolue). Si aucune indication n’est portée quant à l’emplacement de l’ouvrage, le repérage peut s’effectuer aux jumelles quand le champ de vision est dégagé Dans le cas contraire, la détection de tous les signaux indicateurs de la présence d’ouvrage : barbelés, piquets, ruines, tranchées...s’imposera.  

 

- l’approche de l’ouvrage peut demander plusieurs heures de marche en terrain accidenté. 

 

 - l’accès interne est parfois problématique : l’entrée n’est pas forcément attenante au blockhaus, en particulier s’agissant des forts à galeries. Elle peut être située sur le versant opposé à la casemate ou recouverte sous une épaisse végétation qui la rend de ce fait difficilement abordable. Le sas d’entrée peut s’avérer également impraticable du fait de son obstruction par une porte blindée scellée ou par des décombres qui la condamnent. 

 Une fois ces obstacles levés, s’infiltrer dans un ouvrage, c’est le saut vers l’invisible, l’inconnu, l’inquiétude, la projection dans un monde étrange fait de pénombres et d’humidité...  

                          Nous attirons l’attention sur le fait que l’exploration d’ouvrages militaires  laissés à l’abandon et ouverts à tout vents s’effectue aux risques et périls du visiteur. Les abords aussi bien que l’intérieur des ouvrages peuvent constituer de vrais pièges pour ceux qui s’y aventurent. 

 

- aux abords des ouvrages, outre les dangers naturels (dense végétation, falaises, roches instables et humides...), on trouve barbelés et piquets métalliques encore en place ; Les trous d’aération plus ou moins profond sont également à redouter. Souvent dissimulés par la végétation, les bouleversements du terrain, les effets des changements de saison (en automne et en hiver, les feuilles et la neige rendent nombres de pièges extérieurs invisibles), ces dangers potentiels ne sont pas à négliger.  

 

- Dans le corps de l’ouvrage, il convient de se méfier des éventuels éboulements de blocs de béton instables ainsi que de la vétusté des structures (dont certaines en bois sont rongées par l’humidité ou par le gel).N’emprunter les échelons et les escaliers qu’avec prudence car ils s’avèrent très glissants!! Certaines parties des ouvrages peuvent connaître des infiltrations d’eau importantes. Le caractère humide et confiné des ouvrages (couloirs étroits) favorie l’imprégnation d’odeurs parfois désagréables.  

S’adonner à ce genre d’activité ne s’improvise pas. Une bonne condition physique ainsi qu’un équipement approprié sont indispensables : vêtements chauds, chaussures de marche, lampes avec piles de rechange constituant le matériel de base.

  A qui s´adresse ce travail et à quoi sert t-il? 

- conçu comme un guide des fortifications existantes dans notre région, il est destiné à l’amateur d’art militaire, au randonneur désirant découvrir une formule originale de trekking associant joies de la nature, étude de terrain et découverte historique, aux services de l’IGN dont les documents topographiques sont souvent nébuleux sur la nature et l’emplacement des ouvrages.  

 Il s’agit aussi de sensibiliser sur la richesse patrimoniale de ces ouvrages, véritables oeuvres de génies.. 

- Il vise également à établir un recensement, un répertoire détaillé des ouvrages militaires modernes de notre département. Notre propos sera d’apporter des précisions, souvent inédites sur la localisation, la forme, la nature, les caractéristiques, voire l’originalité de tel ou tel ouvrage. L’approche adoptée sera donc résolument descriptive. Nous compléterons l’examen des ouvrages visités par un diagnostic aussi précis que possible de leur état actuel et les dangers qu’ils recèlent.

- Il permet enfin de faire partager cette passion aux internautes.

                         Actualité des fortifications 

 

Ces fortifications abandonnées se ruinent et leur mobilier est régulièrement saccagé et détruit par le vandalisme. Aujourd’hui, certains servent de dépôt à ordures, de niches pour insectes ou animaux de tous genres (chamois, moutons, cadavres de bestiaux..).

  Une opération de réhabilitation de ces sites s’impose d’autant plus qu’en l’état actuel, ils peuvent représenter un réel danger pour le promeneur non averti. Il est donc indispensable dans un premier temps de délimiter un périmètre de sécurité pour chacun des ouvrages et d’entreprendre ensuite une opération de nettoyage systématique des abords. Il serait enfin judicieux de débloquer des fonds pour permettre aux associations de remettre en état certains ouvrages et d’aménager des possibilités de visite en toute sécurité.

Cette présentation se veut avant tout le résultat de quelques années de travail de terrain basé sur l’observation des ouvrages tels qu’ils nous sont apparus et sur l’expérience acquise au fil des nombreuses visites effectuées en zones fortifiées.   

             Malheureusement, les difficultés d’approche de certains ouvrages (parfois enfouis sous une épaisse  couverture végétale  ou établi en des lieux peu accessibles), dans certains cas l’impossibilité d’accès, la densité des ouvrages existants, nous ont contraint à opérer des choix dans le déroulement de nos investigations.   

            Ne seront donc détaillés et commentés ici que les ouvrages visités totalement ou  partiellement; Les autres seront simplement mentionnés sans autres précisions...  

             C’est également volontairement que sera éludé l’examen des ouvrages restaurés et qui font l’objet de visites guidées et d’une littérature relativement abondante. On se reportera alors sur les études spécifiques pour plus de détails. Enfin, ne seront évoquées que les fortifications modernes, édifiées à partir des années 1920.

                Puisse le lecteur nous pardonner les éventuelles erreurs ou omissions, le caractère succinct ou candide de certaines descriptions ou développements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 12:42

LES OUVRAGES ITALIENS

 

INTRODUCTION 

 

 

Les italiens s’appuient principalement sur de vieux forts datant du 19°s complétés par des ouvrages plus modernes et plus petits pour bloquer toute pénétration éventuelle sur leur territoire. Les français, quant à eux, se sont dotés d’une défense ultra-moderne et remarquable d’architecture, de dimension et de puissance.

 

Les italiens comptaient sur le nombre (5 à 600 000 soldats contre 200 000 français) alors que les français se reposaient sur leur puissance de feu et jouaient la carte de l’intimidation.

 

L’organisation italienne ne connaît pas le système intégré de la ligne maginot française. Elle ignore la notion de bloc ainsi que la structure des cloches et des tourelles. Elle s’appuie sur un système de diffusion de blockhaus isolés, un réseau très dense et très resserré d’ouvrages se couvrant les uns les autres. C’est un dispositif de quadrillage de zones de façon à ne pas laisser de points dégarni.

 

Les ouvrages italiens étaient loin d’offrir toutes les facilités pour leurs occupants. De conception très spartiate, ces ouvrages ne disposaient pas de système de ventilation adéquate et le confort était réduit au minimum : pas de chambrées intégrées aux ouvrages de combat, installations sanitaires précaires, pour beaucoup absence de groupe électrogène performant et de système d’évacuation des eaux usées...Les soldats étaient contraints, à tour de rôle, de faire un séjour en caserne ce qui en temps de guerre parait peu pratique. Les conditions d’accès à ces ouvrages, malgré un effort du génie militaire italien, semblait quelques peu difficiles, avec certainement des conséquences néfastes pour l’approvisionnement en vivres et en munitions.

 

Enfin, ces ouvrages étaient en général faiblement armés ( principalement des créneaux pour armes d’infanterie légères) et peu protégés ( minceur de la carapace de béton et ferraillage réduit, l’Italie étant, à la différence de la France, plus pauvre en fer). D’ailleurs, les entrées des ouvrages n’étaient constituées très souvent que de simples trouées taillées dans la roche ; le bétonnage était loin d’être systématique.

 

Les ouvrages reçoivent tous un ou plusieurs locaux qui peuvent faire office de salles et ou de chambres de tir.

Les casernements sont en général situés en profondeur pour échapper aux bombardements.

 

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 13:59

 

I)               LA HAUTE ROYA

 

LA RIVE EST DE LA ROYA :

 L’axe :ARPETTE/MARTA/SACCAREL/BERTRAND

 

Il s’agit de la zone des crêtes qui s’étendent de Breil à La Brigue

 

 

1) SECTEUR ARPETTE / MT LEGA (carte 1 et 2)

 

            Cette ligne de défense frontalière est dotée d’un formidable réseau  de fortifications (12 sites recensés, une vingtaine d’ouvrages répertoriés).

            L’accés depuis la France est difficile : il se fait uniquement par voie pédestre soit au départ de Breil (compter 5 heures de marche avec forte dénivellation pour gagner la zone du Pas de l’Arpette) soit au départ de Saorge pour rejoindre le col de Muraton (2h30)

 

            Depuis l’Italie, il est possible de gagner le Col de Scarassan par une piste 4x4 (itinéraire trés long)..

 

            Attention : zone à trés faible densité de population et peu « touristique » (non situé dans le périmêtre d’un parc protégé). L’eau y est une denrée plutôt rare. Itinéraire trés sauvage, qui s’effectue principalement en sous-bois.

            L’ensemble des ouvrages sont abandonnés et ouverts à tous vents. Certains sont devenus inaccessibles voire dangereux.

La boucle Breil/Arpette/col de Muraton/Saorge nécessite des délais importants : 3 jours minimum.

 

 

L’ARPETTE : un ouvrage à galeries au pas de l’Arpette.  (Rep.1  )

 

                        -2 casemates de tir (arme d’infanterie)

                        - 2 entrées

                        - 1 porte blindée à l’entrée sud

Le bloc d’accés et les deux casemates sont peu visibles (végétation abondante)

Un abris noté IGN non repéré.

 

La « POINTE COMMUNE » :

 

-          un blockhaus avec deux entrées (Rep. 2 ). Une seule casemate de tir

-          Un ouvrage noté IGN  demeuré introuvable. Repéré cependant depuis la piste forestière menant au Rep. 3.

-          Ouvrage du Rep. 3 : un ouvrage qui semble important par sa profondeur. Impraticable (escaliers descendants éboulés). 2 emplacements reliés par galeries souterraines de part et d’autre du sentier.

                        - A droite, un gros blockaus à deux embrasures

                        - A gauche, 2 casemates de tir à forme spéciale.

 

Un ouvrage noté IGN  sur la frontière non repéré.

 

 

 

 

Le gros ouvrage de « SCAFFA DE GIA » : Rep. 5

 

            Entièrement creusé dans la colline, cet ouvrage comporte de nombreuses originalités. 4 séries d’escaliers en colimaçons (plus de 400 marches décomptées) mènent à 4 gros blocs de tir disposés de part et d’autre du site. En tout, pas moins de 16 postes de tir ceinturent le point défensif. Au centre de l’ouvrage, une grande salle.

            Deux blocs d’entrée permettent d’accéder à l’ouvrage. L’entrée sud est protégée par une casemate intérieure (accessible par un couloir) et par un observatoire situé au dessus de l’entrée.

            A noter une multitudes de casemates intérieures implantées pour protéger les différentes parties du fort d’éventuelles intrusions. Ce système, conçu pour rendre chaque compartiment « étanche », est trés peu répandu parmi les ouvrages italiens.

           

 

A noter, un petit ouvrage comportant 2 casemates de tir (Rep.  4  ) à gauche du sentier menant à Scaffa. Attention : partiellement effondré.

 

Le COL DE PEIGAIROLE :

-2 petits ouvrages situés non loin d’une ferme (trés acceuillante...). Seul le blockaus frontalier a été visité  (Rep.  6 ). Aspect original : la tranchée d’accés à la casemate.

                        - 2 ouvrages IGN non repérés.

 

Le Mont BATTOLINO :  Rep 7

- un abri (non spécifié sur carte Ign) situé sur le sentier à l’aplomb du Mt Battolino (Rep. 7’   ).

- 2 blockaus  repérés et visités trés partiellement pour cause d’éboulements. Semblent importants.

 

Les ouvrages du MONT SCARASSAN :

- 1 ouvrage intéressant (Rep.8 ) dont l’entrée se situe aux abords du sentier menant au col :

-3 casemates camouflées (en forme de rochers). Les blockhaus sont recouverts de pierres pour les intégrer au paysage.

                                   - 1 mini abri attenant à l’entrée

                                   - des informations concernant les axes et paramètres de tir sont encore visibles

                                   sur les murs intérieurs.

                                   - un petit fortin  en contrebas du chemin.

- une série de blockaus endommagés voire même détruits au col de scarassan (Rep. 9 ) . Servent pour la plupart de dépôts à ordures.

 

Le COL DE MURATON (rep. 10)

            Un ouvrage important au dessus du col : 4 casemates à simple poste de tir assurent la défense du col.

            Deux entreés : « uscita nord » / « uscita sud » (partiellement éboulée).

            A noter l’effort de camouflage sur cet ouvrage : la casemate Est ainsi que 2 abris environnants sont camouflés en maison. Des murs de pierre sont élevés le long des parois bétonnées pour faire croire à des constructions civiles.

 

Les défenses du MT LEGA (rep. 12)

 

            Une casemate à plusieurs embrasures repérée sur le sommet depuis le sentier menant au col Sandéreau.

            Un des rares ouvrage italien à être situé au sommet d’une montagne.

 

            Un mini poste de guet bétonné au dessus du sentier. Coupe originale (non porté IGN). Existence d’une tranchée d’accés (rep 13).

LE COL SANDEREAU (rep. 11)

 

            Un ouvrage constitué d’une casemate à double axe de tir, entiérement empierrée (camouflage).

            Le casernement est situé dans la partie inférieure de l’ouvrage. Des escaliers (effondrés par endroit) mènent à 3 salles différentes. La salle principale est encore équipée de rateliers.

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 14:10

2)SECTEUR ABRIGASSO/ CERIANE/ ANAYRE/MARTA (carte 3)

 

L’accès à cette zone peut s’éffectuer à partir du village de La Brigue (piste 4X4 et sentiers) ou par l’Italie via la vallée de Pigna, le col Langan et colle melosa.

 

L’ABRIGASSO : (rep 1)

 

Ouvrage situé à 1600 mètres d’altitude et à 1 heure de marche du refuge italien de cola melosa ; ouvrage à galeries encastré dans la falaise comprenant deux casemates de tir :

                                   - une dirigée face à l’anayre (pieds pour mitrailleuse lourde encore en place)

                                   - une qui flanque le col de girenze

 

Accès très difficile. Environnement très escarpé. L’entrée se situe 30 mètres en contrebas d’un sentier. Accessible seulement en se faufilant à travers des roches instables. De nombreuses inscriptions d’époque sont encore visibles aujourd’hui. Ainsi sur l’un des frontons peut-on lire : « soldate battista Paffa 30° reg. Fanteria 21 jugno 1928 ».

- une casemate taillée dans la roche (probablement autour du col de girenze) repérée depuis l’embrasure de la casemate ouest.

                                   - 2 ouvrages portés sur les cartes IGN inconnus...

 

LE CERIANE :(rep. 2)

 

                        - 2 blockhaus similaires à 2000 m. de part et d’autre du sommet du Cériane. L’un face au col Bertrand (casemate sud), l’autre face au camp d’Anayre (casemate est). Chacun comporte une casemate à double exposition .

Ils sont implantés dans un site très dégagé (curieusement non répertoriés par l’IGN). Leur accès n’offre aucune difficulté. Un réseau de tranchées ainsi que le camouflage sont encore décelables.

 

                        - Un fortin enfoui sous la végétation : accès facilité par sa proximité avec le sentier qui part du petit casernement à l’aplomb de la piste menant au col Bertrand. Une simple casemate de tir qui donne vers le groupe de casernes situées sous la cime de Marte. Un petit couloir la relie à l’entrée.

A noter la présence de murs d’escarpements imposants de part et d’autre de la casemate de tir.

 

 

L’ANAYRE : (rep.3)

                        - un ouvrage inachevé, encastré dans la falaise similaire à celui de l’abrigasso, situé à 1850 m. Accès peu évident (falaise) . 2 casemates de tir : l’un flanque l’abrigasso, l’autre le vallon de giasque.

L’ouvrage comporte une infrastructure « à risque » : escaliers non creusés, casemates partiellement bétonnées, intérieur gravement endommagé (la cage d’escalier permettant l’accès à la casemate nord est complétement éboulée et donc peu engageante, présence d’un gros pierrier au niveau du couloir menant à la casemate ouest ).

 

A noter que les portes blindées ont été enlevées et mises à terre aux abords du sas d’entrée.

 

-          2 casemates repérées au dessus du vallon de giasque qui flanquent le vallon de marte.  

 

 

LA MARTE (rep.4)

                        Un ouvrage d’artillerie important à 2000 mètres d’altitude : l’ouvrage du « BARCONE DI MARTA » entièrement creusé dans la montagne sur 3 niveaux .L’ouvrage est entièrement souterrain et en bon état de conservation. C’est le seul ouvrage de ce type dans notre région. Description de l’ouvrage :

                                   - 3 entrées :

 - les 2 principales sont situées au bout de la piste de marte avec de       longs murs de protection.

- une issue donnant sur le « balcon » lui-même d’où la vue est imprenable. Porte blindée à double battant encore en place.

                                   - 4 postes de tir pour artillerie (canons de 75)

                                   - 5 casemates de tir pour armes légères disposées de part et d’autre de la

                                   montagne

                                   - un observatoire au sommet (seule partie du fort à ne pas être enterrée)                                   permettant la conduite des tirs

                                   - 1 grande salle (plus de 30 mètres)

                                   - une quantité de marches impressionnantes : plus de 550 dénombrées!!!

                                   - un escalier central de 310 marches (profondeur saisissante !!)

                                   - des couloirs très étendus : un couloir étroit et lugubre de 200 mètres de long                             sous le balcon; Un large couloir descendant de 150 mètres menant aux                                     casemates d’artillerie.

                                   - Réseaux de rails (qui servaient au transport des obus par chariots) pour                                   alimenter les pièces de 75 depuis les deux entreés encore bien visibles.

                                   - Portes blindées intérieures et batteries de latrines encore en place.

 

Remarques : ouvrage d’altitude (visite de l’ouvrage limitée  à la période estivale).

Attention à ne pas tomber en panne de piles!! Le temps de visite s’élève à plus de deux heures

Accès par piste carrossable (anciennement route militaire) depuis la Brigue par la baisse de Sanson (itinéraire long - 4x4 conseillé). Accès à pied depuis Géréone  et la crête du Rionard (2 heures de marche, 750 métres de dénivellé).

 

- De petits ouvrages complètent le dispositif du fort de Marte : ils sont destinés à battre les environs immédiats du fort, les angles morts et à défendre les entrées du fort.

                                   - 2 casemates repérées aux jumelles dans le vallon de marte (rep.5).

                                   - 2 petits ouvrages situés sur la piste (rep.6):

-le 1er comporte une petite casemate à deux créneaux. A noter l’originalité de l’entrée qui forme un bloc indépendant.

- Le 2ème plus important, situé prés des casernes, comporte 2 blocs : le bloc d’entrée avec un emplacement de tir et la casemate à double créneaux pour FM  (trépied encore en place); Attention : ouvrage partiellement inondé!

Ces 2 ouvrages renferment des inscriptions d’époque toujours visibles.

 

-          Un abri (rep.7) situé dans le talus de la piste menant aux casernements (à la croisée des pistes col Bertrand/marte/colle ardente). Un « trou » fait fonction de sas d’entrée (laisse supposer que c’était un ouvrage en construction). Un escalier d’une quinzaine de marches mène à la galerie souterraine principale.

 

                        Attention : ouvrage peu « sécurisé » : entrée éboulée et empierrée à mi-hauteur;                      Escaliers peu praticables; Plancher de la grande salle éventré; Plafond                                               partiellement effondré. Seule la petite galerie menant probablement à une 2ème issue              (éboulée) est restée préservée.

                                   - Un ensemble de casernes en ruines.(rep.8)

                                  

                                                                      

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 14:17

3) SECTEUR LA BRIGUE/RIONARD (carte 4)

 

 

                        Accès relativement aisé en voiture jusqu’à la baisse de Peluna et celle de Géréone

 (35 min.). Après, piste 4x4 (Durasque) ou chemins de crête. A noter que les coupes schématiques de ces ouvrages sont en général tracées dans l'ouvrage de G. MAILARD; elles ne seront donc pas détaillées ici.

 

             LE « ROCHER DES NIDS » (920 m.)rep.1 :

 

 ouvrage entièrement creusé dans la falaise, situé face au vallon de Meurgiore et qui défend l’accès au village de La Brigue. L’entrée s’effectue par des escaliers sur 40 mètres de hauteur. Galeries et 2 petites casemates taillées dans le roc.

 

             ARPESE / RIODORE (1360 m.)rep. 2

 

2 casemates similaires sur la cime de l’arpese et sur celle du riodore, à proximité du GR52A. Une tranchée mène à l’entrée des fortins constitués d’une salle (avec réserves de munitions) et d’une casemate à simple poste de tir (double pour celle du Riodore) pour armes légères. Accès est rendu difficile par l’absence de sentier praticable. Depuis la casemate de la cime d’arpèse, vue dégagée sur le balcon de Marta. La casemate du riodore est bien visible aux jumelles, en face, depuis la route menant au hameau de Granille.

 

             BAISSE DE PELUNA (1280m.)rep.3

 

                        - un gros ouvrage d’artillerie

Les 2 entrées sont situées face à la cime riodore dont on peut apercevoir la casemate.

Les murs des couloirs internes ne sont que partiellement cimentés (ouvrage en construction : une inscription frontale indique la date de commencement des travaux « 1938 »). Certaines parties sont à l’état de caverne.

Le bloc d’artillerie (4 postes de tir) donne en direction de la crête frontalière française ainsi que sur le vallon de bergue pour interdire le col de tende par l’est.

 

                        - un fortin enterré avec une tranchée d’accès au niveau de la baisse. Difficilement repérable car masqué par la végétation. Non répertorié IGN. Probablement une niche à bois ou à munitions.

 

 

             DURASQUE (1450m.)rep.4

 

- une casemate à double emplacement de tir au sommet (identique à celle du riodore). Non pointée par l’IGN. Repérée depuis géréone et la piste menant à la baisse de Lugo. Zone escarpée qui rend l’accès peu commode. Secteur de tir orienté vers Géréone et le vallon de Groa.

 

- 2 casemates encastrées dans la falaise repérées à partir de Géréone. L’approche parait très problématique : chemin d’accès introuvable, cadre peu sécurisant (falaise à pic). Ouvrage qui semble important.  

 

 

            BAISSE DE GEREONE (1256m.)/COL DE CERISE(1285m.) rep.5 et 6

 

Attention : les ouvrages de cette zone sont aujourd’hui fréquemment dissimulés par un couvert végétal très dense  qui peut rendre leur repérage difficile et présenter quelques dangers en particulier pour un oeil non averti (puits, pics et restes de barbelés enterrés).

 

- Au niveau de la Baisse elle-même, un fortin devenu aujourd’hui pratiquement invisible ( un épais manteau vert l’ayant complètement recouvert) et dénaturé ( sert de dépôt à ordures).( rep. a)

- 2 petites casemates simples reliées entre elles par une tranchée (Rep. b). Leu            rencontre est pour le moins hasardeuse (ouvrages nichés dans la forêt).

Non répertoriées IGN.

                        - Un ouvrage très endommagé au repère c . 2 casemates dont une visible depuis la                   piste menant à la baise de Lugo. La salle est totalement éboulée. Accès rendu délicat               par la présence de trous dans le sol et de pierriers.

                        - Une petite casemate à créneau unique située à côté des ruches. Un abri est accolé                  au blockhaus.(rep.d)

                        - 2 blockhaus repérés (mais non visités) au dessus de la baisse de géréone sur le                                    GR52A. Leur accès s’avère difficile malgré leur proximité du sentier (localisa                           (localisation et approche peu évidentes : murailles de ronces et d’arbustes                                pratiquement infranchissables entourent les édifices).rep.e

                        - Un blockhaus éventré au col de cerise (Rep. 6 ). Son implosion a rendu sa visite                     dangereuse et sans intérêt.

                        - Présence de casernements au dessus de la Baisse de Géréone.

 

            CRETE DU RIONARD

 

                        - 4 ouvrages de crête :

- 2 blockhaus à proximité du sentier de crête (Rep.7 ) non décelés par l’Ign; Le 1er (rep.7’) domine le col de cerise; Bien visible depuis la piste de Lugo. Couloir d’entrée endommagé.

Le 2ème (rep.7’’) fixe le vallon de groa. Se situe à l’altitude 1541; Entrée au dessus du sentier; Les restes d’infrastructures intérieures (traces sur les murs, armatures métalliques encore visibles...) nous renseignent sur leur nature : groupe électrogène, réserve d’eau, râtelier, toilettes. Une quarantaine de marches montantes conduisent à la casemate. Une porte blindée avec son juda toujours en place la condamne.

- 2 casemates repérées (mais non visitées) aux jumelles dans la falaise à partir de la piste menant à la baisse de lugo (Rep. 8 ).L’accès semble périlleux : cadre ravineux et à pic. Non mentionnées par L’ign.

 

- Un petit ouvrage situé au repère 9  dominant le vallon de bon Pertus. 2 « mini » casemates reliées entre elles par un couloir souterrain. Porte blindée encore en place. Compter 45 minutes depuis Géréone. L’accès final présente quelques difficultés (zone d’éboulis)..

- Un ouvrage imposant et atypique à 1850 m. au repère 10. Un gros bloc à double secteur de tir. A noter l’importance de l’embrasure et la qualité de la protection : les dalles de couvertures et les murs de soutènement sont impressionnants. Entrée avec porte à double battant encore en place; Une inscription à la mémoire d’un soldat italien figure sur une dalle posée au dessus de l’entrée. La présence de marches pour accéder à la salle de tir permet d’indiquer qu’il ne s’agissait pas d’une casemate d’artillerie. Attention : structure intérieure en mauvais état (escalier particulièrement endommagé). Compter une heure de marche depuis Géréone.

 

- Un abri (rep.12) situé pratiquement sur le sentier. Il est constitué de deux entrées creusées dans la roche (peu visibles) reliées par un couloir et une salle.

 

A noter : une casemate non portée Ign découverte en 1988 et non retrouvée depuis (Rep.11 ). Située entre Géréone et la crête du rionard. Végétation très abondante à cet endroit (casemate recouverte de mousse et littéralement enfouie sous la forêt).

 

 

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 14:19

4) Le secteur Crousetta/ Servia/ Castel tournoux/ Saccarel (carte5)

 

 

-L’ouvrage du Castel Tournoux (alt. 1350 mètres. 2h30 de piste partiellement goudronnée et de sentiers) rep. :1.

 

Il s’agit d’une imposante tour rocheuse naturelle percées de 4 embrasures bétonnées. 3 d’entre elles sont bien visibles du sentier. Elles pouvaient abriter des armes automatiques (mitrailleuses).

2 entrées :

-un gros bloc constitue l’entrée principale du fort (E1). Il est défendue par un blockhaus intérieur comportant 2 créneaux.

- en sortant par l’entrée n°2 (E2), on débouche sur un petit terre-plein donnant à gauche sur le vide. A droite, présence d’une tranchée d’accès.

                                   2 salles servaient de casernement.

                                   L’ouvrage est en général en bon état de conservation (pas

d’effondrement ni de fissure). A noter, un fort taux d’humidité et des escaliers raides sans rampe.

                                   Présence d’aérateurs dans les chambres de tir.

 

            -L’ouvrage du «  rocher de servia » .Rep.2.

            Un ensemble de 4 casemates situées face au site du Castel Tournoux ; 3 d’entre elles sont encastrées dans  la falaise ; 2 entrées dont une au dessus du sentier qui part des granges de la Varne. Intérieur composé de deux salles et de 4 petites pièces. Une casemate défend le vallon du Refrei supérieur. 

 

-Le gros abri de Crousetta (alt 1828 mètres. 2h30 de marche sur sentier depuis le hameau de Morignole, au dessus de La Brigue). Rep :3.

Situé sous le mont Bertrand, il est percé de 5 entrées.Totalement inachevé. Seules les galeries sont construites.

 

- l’emplacement du Mont Saccarel (alt. 2200 mètres. 3 heures de marche depuis le monastère de notre dame des fontaines).Rep :

Au sommet, présence d’une configuration d’ouvrage d’un type particulier. Extérieurement, les constructions ressemblent aux tobrouk allemands. Présence aussi de petits blocs bétonnés avec un espace réservé au rangement des munitions (obus...). Les emplacements pour pièces d’artillerie sont encore visibles.

            L’accès intérieur est peu sécurisé (bois vermoulu)

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 20:28

B) LA ROUTE et le COL DE TENDE

 

 

            Les fortifications de ce secteur sont en général faciles d’accès : elles se situent de part et d’autre de la route menant au col de Tende.

 

 secteur Saint Damas de Tende

 

            De nombreux petits ouvrages sont disposés autour du village.

 

            - 3 casemates creusées dans un rocher au dessus de la route St Dalmas/Tende visibles depuis le pont de la Brigue (en versant ouest).Sas  et couloir d’entrée  trés étroits et parsemés de feuillages dissimulant  les trous.

Accés : prendre le sentier de tende (marque jaune) qui commence par une route empiérrée puis suivre, aprés le 1er lacet, le sentier « GTA ». L’approche finale marque quelques difficultés : repérage peu évident, parcours trés accidenté.

Origilnalité : la casemate nord est accessible par des échelons.

 

            -En versant Est, une casemate taillée dans la roche, visible depuis le chemin menant aux casemates indiquées ci-dessus (non visitée).

 

            - Une maison fortifiée en bordure de route.

 

            - 2 abris situés sous la « côte des spegi » à une heure de marche de ST Dalmas,en pleine forêt. Creusés dans la roche. L’un d’eux est pourvu de deux entrées. Présence d’une grande salle dans chacun. Un réseau de tranchées est encore bien visible sur le site ; un petit casernement  enfoui sous la végétation.

 

            -Une série de casemates (non visitées) taillées dans la roche dominant le sentier menant à La Brigue, bien visibles depuis la nationale. Entrée dissimulée par une végétation dense au niveau d’un petit casernement.

3 casemates repérées avec des angles de tir différents. Une casemate aperçue dans la roche dominant le sentier du vallon de Groa et le pont de chemin de fer. Entrée introuvable.

 

 Le point fortifié de Vievola :

 

 De part et d’autre de la nationale entre Tende et Vievola, 2 ouvrages qui flanquent la route.

- à gauche, au dessus de la chaussée, un ouvrage à galeries important creusé dans la roche : 3 casemates à forte embrasure (probablement destinées à recevoir des pièces d’artilleries). Au sommet, un observatoire à double exposition (accessible par escaliers (60 marches).

 

-          A droite, un blockhaus édifié sur un promontoire rocheux : en fait, une simple casemate à double emplacement de tir. 

 

 

 

- LE COL DE TENDE

 

- Les ouvrages italiens du 19ème siècle, de forme rectangulaire entourés d’un fossé et accessibles par un pont-levis. Ouvrages abritant une grosse artillerie.

 

                        - Les chiens de garde du fort central (visible de loin dans la vallée de la Roya) :

                                   - Dominant la piste  menant à Vievola, 2 ouvrages construits dans la falaise  :

le 1er, accessible par un petit sentier à partir de la piste descendant dans la vallée, comporte 2 casemates et 2 entrées (toutes deux situées face au versant français!!!ce type d’emplacement est unique).

 

 Le 2ème est trés particulier : difficile d’accès (évolution sur des blocs de rochers instables ), il est constitué d’une casemate à triple exposition reliée à la sortie par une échelle en feraille qui a été retirée!!!

 

- Au niveau de la piste menant au fort de la Marguerie, bati sur la crête, un blockhaus imposant et de conception  particulière. Ouvrage saisissant par sa profondeur  : une cage d’escaliers en colimaçon mène à un long couloir descendant abrupt et glissant débouchant sur une sortie dans les alpages versant Limonetto.

L’entrée principale se situe en bordure de piste (ce qui explique les dépôts d’ordures intérieurs); Elle permet d’accéder via 3 couloirs différents  à une énorme casemate à 3 emplacements de tir.. A noter la taille impressionnantes des embrasures pratiquées sur le blockhaus. 

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 14:23

C)LA RIVE OUEST DE LA ROYA :

  ZONE DES MERVEILLES / MT AGNELINO (cartes 8 et 9)

 

 

 SECTEUR DE PEYREFIQUE (carte 8)

 

L’ensemble fortifié de la baisse de peyrafiqua (accessible par une superbe  piste 4/4 édifiée par Mussolini depuis le hameau de Castérino ou à pied en 1h30). Rep.1 :

- Situé à 1900m d’altitude sur un plateau très dégagé, dominé par la roche de l’Abysse, un groupe de 3 casemates  faiblement protégées (pas de casquette contre les tirs plongeant ni de fossé diamant pour absorber les gravats consécutifs aux tirs) donnant sur le vallon de casterino (bien visibles depuis le hameau). Une entrée principale située sous la piste conduit aux casernements intérieurs et aux casemates.

Un long couloir horizontal de 300m mène à deux embranchements éboulés condamnant ainsi l’accès au reste de l’ouvrage. L’ensemble de cet ouvrage, entièrement souterrain, s’étend sur tout le plateau.

 

- Au dessus de la piste menant à la Baisse d’Ourne, un petit ouvrage constitué d’une entrée, d’un couloir de 100 m de long formant un angle droit et conduisant à une casemate à double créneaux.

Une petite porte blindée bloque quelque peu l’entrée. Seul le sas d’accès à la salle de tir et la casemate sont bétonnés. le reste de l’ouvrage est caverneux et les planches en bois qui devaient servir au coffrage du bloc sont encore en place (ouvrage inachevé). Rep.2

 

- blockhaus du col du sabion (à 2350 mètres d’altitude) : 3 ouvrages indiqués sur la carte IGN, non visités. Rep. :3. (carte 9)

 

LE MT AGNELINO

 

Un ouvrage imposant à 2150 mètres d’altitude (, bien visible aux jumelles depuis le sentier menant au lac des grenouilles (vallon de Fontanalbe, en face), non répertorié par l’IGN.

Il est constitué de 4 casemates posées en enfilade et d’un observatoire au sommet de l’agnélino. A noter la forte embrasure des casemates laissant supposer qu’elles étaient équipées de pièces d’artilleries.

L’entrée est disposée sur le versant opposé. L’accès s ’effectue depuis le lieu dit « la porte » sur la carte IGN en prenant le sentier sur la gauche. Compter 2h15 de marche depuis Castérino. Rep.4.

 

LE SECTEUR DES MERVEILLES (carte 9)

 

LE LAC DES MESCHES (1400 m.)

 

Un ouvrage taillé dans la roche face au lac, sur sa rive droite. Accès rendu difficile par la végétation. 2 casemates et une porte blindée encore en place à l’entrée. Ouvrage non répertorié par l’IGN. Rep. :5.

A noter de nombreux casernements désaffectés au niveau des abords du lac et au niveau de l’actuel refuge « neige et merveilles ».

 

Au dessus de la route menant à  Castérino, présence d’un abri bétonné encastré dans la falaise. 2 entrées situées au niveau du sentier rejoignant le chemin de varaire. Localisé sur un site abrupte. Présence de mains courantes au niveau des escaliers. Rep. :6.

 

VALLAURETTE/ NAUQUE

 

            Il s’agit d’ouvrages d’altitude, bien visibles du sentier menant aux merveilles.

 

            - L’ouvrage de la BAISSE DE VALLAURETTE (2270 mètres d’altitude, 2h15 de marche depuis casterino).             Rep. :7

                        Entrée située en contrebas du sentier. 2 gros blocs :

                                               - un bloc comprenant 3 casemates pour armes d’infanterie ( en versant                                     sud)

                                               - un bloc composé de 2 casemates (en versant est ).

                                               - un abri (rep. :  9   ) non visité ( accès peu praticable) sur le sentier                                          descendant sur le gias de valauretta.( non porté sur la carte IGN).

                                               - une casemate repérée depuis le sentier de crête.( Rep. : 8  )

 

            - un ouvrage repéré depuis le sentier du diable menant aux merveilles, bâti sur un éperon rocheux.(probablement celui du repère 8)

 

            - l’ensemble fortifié du PLAN TENDASQUE (2050 mètres, à 1h30 du lac des mesches). Rep. :10

 

                        - ROCA CUNA EST :

Ensemble de 4 casemates à plusieurs axes de tir reliées les unes aux autres par des galeries souterraines. 2 entrées situées dans une faille au dessus d’une falaise abrupte. L’accès est périlleux (pas de main courante). Les entrées sont murées rendant la visite impossible.

L’intérêt de l’ouvrage réside surtout dans l’art du camouflage opéré sur ces casemates.

             Un petit ouvrage à triple (faible) embrasure est  « maquillé» en forme de rocher grâce à du fil de fer malléable sur lequel on a posé du ciment pour donner l’imitation.  Il est vrai que la situation « à découvert » de l’ouvrage rendait nécessaire le revêtement de ce type de camouflage.

            A noter que sous cet ouvrage revêtu d’un rocher artificiel, on trouve une grosse casemate à double embrasure, accessible par quelques escaliers intérieurs.

 

            Les 2 autres blockhaus (grosses casemates à double et triple embrasures) sont recouverts d’un manteau de pierre.

 

                        - ROCA CUNA CENTRE :

Sur cet emplacement, un ouvrage à l’architecture particulière : une grande tour d’observation bétonnée, ouvrage hybride et unique dans la région. Deux petites embrasures se dessinent sur les façades de la tour.

L’entrée est demeurée introuvable (probablement positionnée au pied du massif supportant l’ouvrage).

 

                        - ROCA CUNA OUEST :

A noter 3 petites casemates repérées, encastrées dans la falaise sous la cime du plan tandasque.

 

Présence d’un gros casernement au « gias de la gasta » : une grande caserne à 3 étages et deux petits baraquements de part et d ’autre.

 

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 14:26

II ) SECTEUR HAUTE TINEE/ARGENTERA (cartes 10 et 11)

 

Autrefois propriétés de l'Italie, ces ouvrages sont pour la plupart passés à la France après le rattachement de la région d'Isola en 1947.

 

A ) Secteur Cime de Colle Longue/Pas  de Saint Anne (carte 10)

 

-Ouvrages du col de Lausfer ( 2350 mètres d’altitude, 3 heures 30 de marche depuis Isola village. Dénivellé important + de 1500 mètres)

            -Ouvrage du lac Lausfer inférieur : (rep. :1  ) blockhaus à double embrasure

            -Ouvrage du lac Lausfer supérieur identique à celui décrit précédemment. rep. :2

            -A noter plusieurs casernements au niveau des lacs, du col du Saboulé et du Pas de ste anne.

- De nombreux ouvrages signalés par l'IGN, non visités (autour de la Cime de Colle Longue, du col de la Sèche, du Pas de Colle Longue, du col de Guercha)

 

B ) La route d’Isola 2000

 

            - Une série de casemates repérées dans le vallon de Chastillon au dessus de la route. Rep.3(carte 10)

 

            - Un ouvrage sur la « route  des italiens » au dessus du lieu dit « La Génisserie »  (altitude 2023m.). 2 entrées crevassées reliées entre elles par un couloir partiellement inondé condamnant une partie de l'ouvrage. L’entrée nord est encore équipée de sa porte blindée. Elle mène à une casemate à double embrasure donnant sur la route en contrebas. l’entrée sud se situe en dessous de l’air de pique-nique actuel et fait face à un petit blockhaus de faible envergure (casemate simple). Compter une heure de marche depuis Isola 2000 sur une piste à altitude constante.Rep 10. carte 11

 

C ) Le secteur des crêtes d'Isola 2000: Lombarde/Merlier/ Cabane/ Pelevos/ Roubine / Merciere (carte 11)

 

Splendide réseau de fortifications implantées sur le site actuel de la station de ski d’Isola 2000.

Le caractère très alpin du site rends les visites accessibles uniquement pendant la saison estivale.

 La boucle au départ d’Isola 2000 baisse de Cabane - col de la roubine - col Merciere nécessite une journée complète.

 

            -Ouvrage du col de la Lombarde (2450 mètres, 1h30 de marche depuis Isola 2000).        Rep. :9

            situé au niveau du sentier qui part au sud du col, l’ouvrage est accessible par deux entrées.

            3 blocs sont reliés entre eux par un petit réseau de galeries souterraines : 2 blocs                        d’observations et un bloc de combat. Vue remarquable sur la station d'Isola 2000 et les                     sommets environnants.Le bloc d’observation sud est accessible par une série d’échelons        intérieurs. A noter la porte blindée encore en place.

            La casemate de combat est flanquée de deux embrasures pour armes légères.

 

            Quelques casernements présents non loin du col. Rep : 11

 

         - secteur de la cime de Merlier (2575 m.). Rep :1

                        - une caserne repérée sur la cime.

l    plusieurs ouvrages mentionnés par l’ign sur les flancs

 

         - secteur de la tête de Cabane (2389 m.)

l    2 blockhaus repérés au niveau de la baisse de Cabane. Rep. 2

 

            - Secteur de Pelevos (2455m.).Rep.3

                        Au dessus du « téléski du plateau », un ouvrage à 3 entrées. Seule l’entrée donnant directement sur la casemate de tir (à double embrasure) est franchissable. Le reste de l’ouvrage est condamné par des murets élevés depuis au niveau du couloir gauche et des autres entrées.

 

                        - 2 blockhaus repérés sur la tête de Pelevos.

 

            - Secteur de la tête de roubine (2423 m.). Rep4

                        - un ouvrage sur son flanc ouest . Une casemate à double embrasure donnant sur le vallon de Mollières. Un couloir de 50 mètres relie l’unique entrée à la casemate.

 

                        - un ouvrage plus important sur son flanc sud  sur le sentier au dessus du col de la Roubine (2360 m.). 3 casemates de tir reliées par des couloirs souterrains. Pas d’escaliers. Une seule entrée.

 

         - secteur  de la tête Mercière ( 2491 m.). Re5

                        - Les 3 Ouvrages du col Mercière :

                                   - celui situé au niveau du col comporte 3 casemates ( 2 à simple                                                embrasure et une à double). La structure actuelle de cet ouvrage est très                                              fragilisée (plafond en bois vermoulu; probablement, un ouvrage en                                               construction à l'époque). Visite déconseillée.

                                   - celui plus à l’est (rep. )est pourvu de 2 casemates à double embrasure. Des                            restes d’emplacement pour mitrailleuses sont encore visibles. A noter une                               grande tranchée d’accès et des constructions en ruines à proximité.

                                   - l’ouvrage le plus à l’ouest est également constitué de deux casemates                         à deux postes de tir chacune.

                        - Un ouvrage repéré sous la tête Mercière. Rep.6

                        - Une grande caserne avant le col. Rep.7

                        - un abri-refuge au niveau du col

 

 

D ) Secteur Tavels/ Malinvern.Rep 8

 

                        - Une petite casemate à double embrasure repérée au dessus du sentier menant à la                  baisse de Druos (face au grand lac de terre rouge). Chemin d’accès non apparent.

                        - Une série de casernes sous la Baisse de Druos (2628 m.) en versant italien.Rep.

                         A noter la grande et superbe caserne construite en 1916 au dessus des lacs de                         Valscura.

                        - 2 grosses casernes vers le Pas des Portettes et le Pas de Prefoun

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